2019-03-05

Migrations et généalogie, généalogie et migrations


Le CDMH de sortie à Differdange



Differdange "Aalt Stadhaus", salle de lecture (Liessall)
Mardi, le 5 mars à 19 heures


Les migrations sont aussi vieilles que l’Humanité. Selon l’état de nos connaissances actuelles, c’est en migrant à partir de quelques foyers africains que l’Homme a peuplé les continents. Les recherches en matière de DNA sont venues récemment confirmer cette réalité. Il en résulte que d’où que nous venions et qui que nous soyons nous avons tous des ancêtres communs.




La généalogie nous permet d’aborder de manière plus individuelle ces développements migratoires dès lors que les sources nominatives se multiplient à partir du XVIIe siècle. Celles-ci nous font découvrir des courants migratoires fournis se dirigeant notamment de la région alpine vers l’espace entre Moselle, Rhin et Meuse, expliquant de la sorte la présence d’ancêtres piémontais, savoyards, tyroliens, tessinois dans les arbres généalogiques d’ici.

Les développements économiques (industrialisation) et politiques (Confédération germanique) diversifient à partir du XIXe les présences migratoires au Luxembourg. On ne compte plus les parents allemands, français, belges, italiens et polonais.
Après la 2e Guerre mondiale, le processus d’unification de l’Europe et le redéploiement économique ajoutent de nouvelles touches, comme la présence portugaise au Luxembourg (à partir des années 1970). Les remaniements territoriaux et les dictatures expliquent la présence au cours du XXe siècle d’un certain nombre de réfugiés, Russes après 1917, juifs allemands et autrichiens au cours des années 1930, Tchèques après l’échec du Printemps de Prague (1968), Vietnamiens (1975-1979) et Chiliens (après 1973)

Les Luxembourgeois ont également la fibre migratoire. On les trouve à Bruxelles et Anvers, à Paris, en France et aux Etats-Unis ainsi qu’en Amérique latine.

Si les recherches des historiens des migrations peuvent être utiles aux généalogistes, l’inverse est vrai également. C’est bien souvent grâce au travaux des généalogistes que des courants migratoires ont été découverts.

Antoinette Reuter, co-fondatrice du Centre de Documentation sur les Migrations (CDMH) présentera un aperçu général des migrations au Luxembourg. Exposé en langue luxembourgeoise.
Maria Luisa Caldognetto, vice présidente actuelle du CDMH évoquera plus particulièrement l’immigration italienne à partir de l’œuvre du Père Benito Gallo qui offre de nombreuses entrées généalogiques. Communication en langue française.

En partenariat avec Alphonse Wagner Genéalux archivage et la bibliothèque municipale de Differdange

www.differdange.lu/event/general/atelier-de-genealogie/