Les monuments funéraires en schiste créés par des immigrés tyroliens (XVIIIe s.)

Une ressource du CDMH valorisée par l'Université du Luxembourg

Au cours des années 1998-1999 le CDMH avait été porteur du projet de recherche européen «Raphaël» Artyrolux (Art tyrolien dans les deux Luxembourg) consacré à un art funéraire spécifique en schiste développé au XVIIIe siècle par des travailleurs de la pierre immigrés vers le Luxembourg à partir du Vorarlberg et du Tyrol. La démarche avait été portée par le CDMH, le musée en Piconrue (aujourd'hui musée de la Grande Ardenne) de Bastogne et le département de médecine de l'université d'Innsbruck (détenteur d'une collection d'objets funéraires).

Dans le cadre du projet, Madame Anna Ivanova, architecte, avait réalisé un inventaire détaillé (fiches techniques et reproductions photographiques) de divers cimetières du Grand-Duché. Messieurs Carlo Kockerols et André Neuberg avaient développé une démarche parallèle dans la province du Luxembourg.




© Carlo Kockerols, Musée en Piconrue
Le projet
Artyrolux a contribué à sensibiliser les autorités et le public pour la préservation du patrimoine funéraire en schiste. Ici monuments mis en sécurité contre le mur de l'église St. Maurice d'Arbrefontaine (B).

Après avoir servi en partie pour des expositions à Dudelange et à Bastogne, les archives du projet dormaient dans les réserves du CDMH. Grâce à une initiative généreuse et judicieuse de Madame Sonja Kmec, professeure-associée d'histoire à la Faculté des Sciences Humaines, des Sciences de l'Éducation et des Sciences Sociales
de l'Université du Luxembourg, ce matériel a pu être numérisé par les services compétents de l'institution. Il est désormais à disposition des personnes intéressées sur demande à adresser à Madame Kmec