Hassiba :
« Quand on a l’intention de porter le voile, on va faire un travail sur soi, car on saura que la perception extérieure est très difficile à vivre. Ce travail intérieur pour affronter la société qui va nous juger, on va essayer de le dépasser par l’adoration de Dieu, on va lui demander de nous aider. Une fois franchi cette étape, on l’assume complétement, car cela fait partie de notre identité. Le voile devient une partie intégrante de la femme musulmane qui a décidé de le porter. C’est un choix vraiment personnel, on a décidé un jour dans un cheminement de le porter, on l’assume complétement, on a compris que c’est une obligation divine, on se soumet à Dieu. On ne se soumet pas à nous maris, à nos frères ou à nos pères. Une chose qu’on ne va pas faire par amour pour Dieu ne va rien nous apporter pour nous-mêmes. On va sentir que c’est une contrainte, alors que nous on ne se sent complétement épanouie quand on sort avec se voile, qui fait partie de notre identité. »
Amra :
« Wann een elo zum Beispill iwwer eng Fra mat Kappduch schwätzt, dann soll een net eng Fra ouni Kappduch froe wéi fillt sech déi Fra mat Kappduch. Mee dat freet een eng Fra mat Kappduch, wéi ass daat sou. »
Ibtissem :
« L’autre est une personne en tant que comportement, et non pas comme appartenance. Il est libre de mettre ce qu’il veut. Ce qui compte c’est ce qu’il me donne. »