Les fêtes musulmanes sont peu nombreuses. Le mode d’intégration de ces fêtes dans le calendrier civil dépend des contextes locaux. Le calendrier islamique, lunaire, est en décalage par rapport à celui occidental. De ce fait les dates des fêtes musulmanes sont mobiles par rapport à ce dernier.
Les cérémonies religieuses rythmant la vie des musulmans (rites de passage) s’adaptent au cadre légal où elles s’inscrivent.
L’islam observe deux fêtes majeures :
L’Aïd al-Adha, ou la « grande fête », rappelle le geste d’Abraham prêt à sacrifier son fils alors qu’un ange lui apparût, lui demandant de remplacer ce don par un mouton. Lors de cette fête, presque partout dans le monde, les musulmans sacrifient un animal dont la viande est distribuée aux pauvres.
L’Aïd-al-Fitr, signifiant « petite fête », célèbre la rupture du jeûne du mois du « ramadan ». Les musulmans se rassemblent pour faire des prières rituelles festives et célèbrent cette date par des repas et des cadeaux.
L’islam marque de son empreinte la vie sociale et privée. La « chari'a », la loi islamique, fondée sur le coran et les « hadiths » enseigne les règles qui codifient tous les aspects de la vie d'un musulman.
La naissance
Les coutumes varient selon les pays et se mélangent parfois à des traditions populaires qui ne sont pas strictement islamiques. Il est d’usage que l'appel à la prière soit murmuré dans les oreilles du nourrisson. Tous les garçons doivent être circoncis entre l'âge de sept jours et celui de douze ans.
Le mariage
Le mariage ne constitue pas un sacrement mais repose essentiellement sur un contrat conclu entre deux personnes. La cérémonie est célébrée à la mosquée par un imam.
La mort
Comme les juifs et les chrétiens, les musulmans croient que la vie présente n'est qu'une épreuve de préparation à une autre vie. Selon le coran, au jour du Jugement Dernier, ceux dont les bienfaits priment les mauvaises actions iront au paradis, les autres seront condamnés à l'Enfer.
En islam la totalité des actions entreprises par la personne durant sa vie terrestre conditionneront son passage ou non par l’Enfer ou le Paradis, d’où l’importance accordée à la mort dans la vie de tout musulman.
Après la mort, le corps est lavé, puis enveloppé dans le linceul, une pièce de tissu blanc et propre et enterré après une simple prière, de préférence le jour même.
En pays d’islam, les musulmans ensevelissent leurs morts à même la terre, sans cercueil. Comme pour toutes les grandes étapes de la vie, l’inhumation comporte des rites de purification, le cortège, le repas, les visites.
On ne manifeste pas beaucoup son chagrin puisque le croyant va au Paradis. Le 7e et le 40e jour après le décès donnent lieu à des visites au cimetière et parfois à des repas.
La question d’inhumer en conformité aux rites de l’islam, le respect en particulier de l’orientation du corps vers de la Mecque, se pose au Luxembourg comme dans les autres pays européens. Aussi la demande de «carrés musulmans» dans les cimetières municipaux se fait-elle plus pressante.
Bien souvent encore les familles choisissent de faire rapatrier le corps dans le pays d’origine. Toutefois, ceci est une pratique que l’on observe surtout pour les premières générations dans toutes les communautés immigrées, quelque soit la confession à laquelle ils adhèrent.